Première apparition du canoë aux JO
Un duel entre Américains et Canadiens

Les pagayeurs intègrent le monde olympique comme discipline de démonstration avec six épreuves masculines.

Les mêmes bateaux sont utilisés pour les trois épreuves de canoë à la pagaie simple (mono, bi et quatre places) et les trois épreuves de canoë à la pagaie double (mono, bi et quatre places). La pratique de la pagaie double en position assise ne porte pas encore le nom de kayak.

Les épreuves entre Canadiens et Américains s’intercalent entre les courses d’aviron. Malgré un succès d’estime, les pagayeurs quittent les JO, ils seront de retour en 1936 à Berlin.

En savoir + sur la course en ligne…

À savoir...

  • Après les épreuves, les pagayeurs effectuent des exercices d’équilibre très appréciés par le public et la presse.
  • La France organisatrice des JO a le droit d’inscrire des nouveaux sports au programme. Elle choisit la pelote basque et la boxe française au titre des sports nationaux et le canoë canadien au titre des sports étrangers.
  • En 1924, aucune compétition à la pagaie n’existe en France, à part celles en périssoires, et la Fédération Française de Canoë ne verra le jour qu’en 1931.
  • L’introduction du canoë peut être attribuée à Albert Glandaz, un Français membre du Comité International Olympique, fondateur du Canoë Club de France en 1904, et proche du président du CIO, Pierre de Coubertin.
  • Cette année-là : les premiers Jeux olympiques d’hiver se déroulent à Chamonix-Mont-Blanc.

Les chiffres clés

  • 44 nations - 2 en course en ligne
  • 126 épreuves - 6 en course en ligne
  • 3 089 sportifs dont 135 femmes
  • La France se classe 3e nation avec 40 médailles