Canotage et sports de pagaie
sur la Marne

L’ouverture de la ligne de chemin de fer de la gare de la Bastille vers Nogent-sur-Marne et Joinville-le-Pont en 1859 facilite la venue des Parisiens sur les bords de Marne. Une industrie touristique liée au canotage s’y développe rapidement : chantiers de construction, loueurs, clubs nautiques, restaurants et casinos, baignades.

Pendant près d’un siècle, la Marne est le symbole d’un loisir populaire et de liberté. Chansons, peintures, romans et films en témoignent.

Les lieux

  • 1 — De Joinville à Joinville-le-Pont : Parcours de 384 km sur la Marne entre les deux villes homonymes, navigué avant et après la Première Guerre mondiale, en groupe à l’aviron et à la pagaie.
  • 2 — Trilbardou : 27 km en amont de Vaires-sur-Marne, le saut du barrage de Trilbardou est depuis la fin du XIXe le rendez-vous des canotiers intrépides.
  • 3 — Noisiel et Vaires-sur-Marne : Les randonneurs à la pagaie remontent du bassin de Nogent-Joinville jusqu’à Noisiel et le camp des Vallières installé par le Canoë Club de France en 1936. Les canoéistes à voile s’établissent à Vaires-sur-Marne en amont de la chocolaterie Menier.
  • 4 — Le bassin de Nogent-Joinville : C’est le coeur du canotage pendant trois quarts de siècle. Il accueille les compétiteurs (aviron, pagaie et voile) et, le dimanche, les promeneurs sur l’eau.
  • 5 — Tour de Marne : Le dernier méandre de la Marne avant la confluence avec la Seine est fréquenté dès les années 1840. L’absence de navigation commerciale et son aspect naturel incitent au canotage. Les premiers constructeurs s’y installent à partir de 1858.

À savoir...

  • La Marne : 461 km navigables à la pagaie de Chaumont à la Seine.
  • 25 derniers km de la Marne : 56 baignades, 52 constructeurs, 40 guinguettes, 22 sociétés nautiques.
  • À la même époque : l’industrie du cinéma naissante installe des studios à Joinville-le-Pont.
    La Marne prête son décor et son ambiance aux opérettes, comédies et drames.