Les JO de Séoul 1988 vus par Pascal Sylvoz 8e en C2 1 000 m avec Didier Hoyer

Portrait Pascal Sylvoz à Séoul — © Luigi Braghini

Pascal Sylvoz est né en 1965. Il commence le canoë et le kayak à Decize sur les bords de Loire.

Pascal Sylvoz est médaillé de bronze en C4 500 m aux championnats du monde de 1989 à Plovdiv et médaille d’argent en 1991 à Vaires sur Marne. Il participe à quatre finales olympiques lors de trois éditions des JO :
– 1988 à Séoul, 8e de la finale du C2 1 000 m associé à Didier Hoyer,
– 1992 à Barcelone en C1 : 5e du 1 000 m et 7e du 500 m
– 1996 à Atlanta : 5e en C1 1 000 m

En fin de carrière, en 2001, il est médaillé de bronze en C2 (avec Lionel Dubois Dunilac) aux championnats du monde de marathon.

Habitant actuellement à Annecy, il pratique toujours les activités de plein air : moto, ski, kayak de rivière, randonnée…

 

 

Avant les Jeux olympiques à Séoul en 1988 

À 20 ans, j’ai d’abord fait équipe avec Philippe Renaud en C2 500 m notamment lors des mondiaux de Montréal en 1986.

J’étais le seul céiste droitier à l’époque… mais heureusement Joël Bettin est arrivé sur le marché !

Pour 1988 je me suis associé pour le C2 1 000 m avec le talentueux Didier Hoyer. Nous avons gagné en début de saison la course internationale de Szeged devant les Russes. Nous avons épaté toutes les nations mais sommes devenus l’équipage à battre ! À Duisbourg au championnat du monde nous terminons 5e.

 

Bruno Bicocchi encadrant Pascal Sylvoz et Didier Hoyer au championnat du Monde de  Duisbourg 1987. — Photo Didier Hoyer

 

Nos courses aux JO de Séoul

C’était ma première expérience olympique.
J’avais 22 ans et j’étais jeune.
Nous avons vécu une belle cérémonie d’ouverture

Le groupe des canoës avant la cérémonie d’ouverture : Pascal Sylvoz, Didier Hoyer, Alain Lebas, Joël Bettin Philippe Renaud. — Coll E. Renaud

Nous avons passé les séries facilement (2e derrière les Roumains avec un bon chrono de 3’48) puis réalisé une bonne demi-finale en finissant 2e derrière les Russes, futurs champions olympiques. Par contre, nous avons réalisé une contre-performance en finale en finissant 8e.

Du coup Didier n’a pas voulu continuer l’aventure avec moi. Notre entraîneur, Alain Lebas, à qui je dois beaucoup, a décidé de me donner la responsabilité du monoplace… J’aime bien les défis !

 

 

Pascal Sylvoz (avril 2024)

Témoignage recueilli par Sylvaine Deltour

 

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