Article du 31 juillet 1952 dans "La dépêche - Centre-Presse"
Un bateau français est engagé dans les 9 épreuves. Les médaillés des JO de 1948 Robert Boutigny et Georges Dransart sont parmi les favoris. Mais ce sont les jeunes qui s’imposent, Louis Gantois (22 ans) 3e en K1 1 000, Jean Laudet et Georges Turlier (21 ans) 1er en C2 10 000.
Il faudra attendre 44 ans pour revoir un bateau français sur la plus haute marche d’un podium olympique.
A savoir...
Encadrement
Les chiffres clés
Enveloppe 1er jour Turlier-Laudet, 28 novembre 1953
Images Félix Potin
Bien avant avant les images Panini, dès la fin du 19ème siècle les magasins Félix Potin ont lancé cette idée de collectionner des images à coller dans un album.
Les collections Félix Potin, réunies sous le titre « Célébrités contemporaines », sont des séries d’images publicitaires offertes avec les tablettes de chocolat Félix Potin entre 1898 et 1922 constituant trois albums photographiques. Une quatrième série est publiée à partir de 1952.
Dans cette dernière série figurent Jean Laudet et Georges Turlier aux côtés des grands champions de l’époque : Alain Mimoun, Emil Zatopek, Jean Boiteux ou Christian d’Oriola.
Chaque album compte entre environ 500 portraits, disposés sur 40 pages, et classés en une quinzaine de catégories thématiques : Souverains étrangers et leur famille, Présidents de la République, Hommes politiques, Explorateurs, Musiciens…et des sportifs.
Fonds Madoré.
Pagaie de Georges Turlier aux JO de 1952
Fabriquée en spruce et lamelles d’acajou par François Lecler, menuisier nautique et formateur de l’équipage Turlier-Laudet.
Jean Laudet utilisait une pagaie sensiblement identique.
Le double brise-lames du C2 Turlier-Laudet
Jean Laudet (dossard 90) sur le ponton après leur victoire olympique avec Georges Turlier en C2 10 000 m.
On distingue à l’avant du bateau le deuxième brise-lames installé, par Georges Turlier, la veille de la course pour parer aux vagues du bassin agité de Taivallahti.
Fonds Eric Collin
Article du 31 juillet 1952 dans "La dépêche - Centre-Presse"
Article du 28 juillet 1952 dans le journal "l'Equipe"
Hommage prononcé lors de la remise de la Légion d’honneur à Jean Laudet