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Tony Estanguet, un céiste, porte-drapeau de l’équipe de France olympique

Grande émotion, Tony en-tête de la délégation olympique française entre dans le stade olympique, une reconnaissance exceptionnelle pour lui et le canoë-kayak français. © A. Brogniart/FFCK

Départ à l’entraînement, 5 sportifs, 8 cadres

Accroupis : Yves Narduzzi (entraîneur), Martin Braud (4e C2H), Thierry Saïdi (entraîneur). Debout : Christophe Prigent (directeur équipe), Philippe Graille (DTN), Mario Scianimanico (kiné), Tony Estanguet (9e C1H), Cédric Forgit (4e C2H), Vincent Redon ( entraîneur), Emilie Fer (7e K1D), Eric Lageyre (médecin), Jean-Yves Cheutin (entraîneur), Fabien Lefèvre (2K1H). © A. Brogniart/FFCK

Conférence de presse avant les JO. Tony Estanguet au centre de l’équipe et des attentes des journalistes.

Après Sydney 2000, Athènes 2004, toute la France espère un troisième titre pour Tony, il serait alors le premier Français à gagner trois fois la même épreuve olympique. Christian Hunaut (président FFCK), Cédric Forgit, Fabien Lefèvre, Tony Estanguet, Martin Braud, Emilie Fer, Philippe Graille au micro (DTN). © A.Brogniart/FFCK

Après le bronze en 2004, Fabien Lefèvre remporte l’argent

Comme en 2004, Fabien vise la première place, mais l’Allemand Alexander Grimm réalise une finale éblouissante, meilleur temps sans pénalité. Fabien se classe second et devient le deuxième kayakiste de slalom double médaillé olympique après l’italien Pierpaolo Ferrazi (or 1992, bronze 2000) . © R. Thiebaut

Un podium K1 hommes inaccoutumé

Fabien Lefèvre 2e (France) et Alexander Grimm 1er (Allemagne) précèdent l’inattendu Benjamin Boukpeti 3e(Togo). © R. Thiebaut

Le Club France honore les médaillés

Après les épreuves, passage obligatoire des sportifs médaillés par le Club France. Fabien Lefèvre entouré de Jacques Rey (chef de mission de l’équipe olympique française), Roselyne Bachelot (ministre de la santé et des sports), Christian Hunaut (président FFCK). © A. Brogniart/FFCK

Une tribune bleu blanc rouge

Les palois et paloises, les pagayeurs passionnés, les dirigeants fédéraux, les sommités du sport français, ils sont tous dans les tribunes pour encourager Tony. © R. Thiebaut

La grande déception de Tony Estanguet

Tony ne trouve pas ses marques sur le bassin de Pékin : 6e en qualification, 9e en demi-finale à 5 secondes du meilleur temps. Il est éliminé et ne dispute pas la finale remportée par son éternel rival, le slovaque Michal Martikan. Bilan olympique : Martikan deux victoires (1996, 2008), Tony Estanguet deux victoires (2000, 2004). A bientôt pour la belle ?  © R. Thiebaut

Un exercice délicat

Dès sa course achevée Tony Estanguet, en grand professionnel, répond à chaud dans les tribunes aux questions de  la presse française. © R. Thiebaut

« Je suis passé à côté de mes Jeux »

La réaction de Tony Estanguet sur Le Parisien.fr

Avant la course, analyser le tracé, arrêter le projet de course

Les pagayeurs connaissent bien le bassin mais pas le tracé de la course. Ils découvrent la place de chaque porte (maximum 25) en cheminant sur le bord. La reconnaissance du tracé s’effectue donc à pied le plus souvent avec l’entraîneur pour déterminer la trajectoire, le placement du bateau et de la pagaie, le rythme, etc. De g à dr : Thierry Saïdi (en rouge), Martin Braud et Cédric Forgit, Emilie Fer (casquette blanche), Jean Yves Cheutin. © A. Brogniart/FFCK 

Martin Braud et Cédric Forgit un très beau parcours olympique

Petit rappel du système complexe de compétition, l’exemple du canoë-biplace (C2H) avec 12 nations qualifiées aux JO :
12 nations disputent la qualification à la demi-finale en deux manches aux résultats additionnés.
Demi-finale : 10 nations disputent en une manche l’accession à la finale.
Finale : 6 nations disputent la finale en une manche. Le résultat de l’épreuve des C2 H est calculé par l’addition du résultat de la demi-finale et de la finale.

En qualifications Cédric et Martin, du club de Jarnac,  se classe deuxième derrière les Slovaques Pavol et Peter Hochschorner champions olympiques en 2000, 2004 et bientôt en 2008. Ils réalisent la meilleure manche des qualifications, 65 centièmes devant les jumeaux slovaques. Impressionnant !

La demi-finale se passe moins bien, la 5ème place avec deux pénalités les qualifie pour la finale mais l’écart de quatre secondes avec le 3ème bateau rend l’accession au podium délicate.
En finale, ils sont magnifiques avec la meilleure prestation des 6 bateaux qualifiés, il échoue à 82 centièmes du podium sur un total de plus de trois minutes. Une très belle performance. © R. Thiebaut

Émilie Fer

Émilie, du club de La-Colle-sur-Loup, débute les JO avec deux manches solides de qualification, elle se classe 5ème et intègre le groupe des prétendantes au podium. Sa demi-finale est excellente, meilleur temps mais deuxième avec une pénalité. Elle est en finale, la porte 7, une décalée sur le haut du parcours lui est fatale, 50 secondes de pénalité, elle se classe 7ème loin des premières. Partie remise ? © R. Thiebaut

La photo emblématique des JO et de Benjamin Boukpeti

Benjamin Boukpeti, formé au club de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), dispute les JO pour le Togo. Il ne figure pas parmi les favoris, et pourtant il remporte la médaille de bronze en K1H, une grande surprise pour tous les observateurs… et pour lui. Sa photo à l’arrivée, la pagaie en deux morceaux à fait le tour du monde… du kayak. Le premier médaillé togolais de l’histoire olympique. © R. Thiebaut

Sur « BBC News Afrique » un film qui relate l’exploit de Benjamin Boukpeti

Dans Le Monde du 15 août 2008, le parcours de Benjamin Boukpeti par Bertrand D’Armagnac