Photos et vidéos

Film « Nogent, Eldorado du dimanche »

Marcel Carné tourne ce documentaire de 15 minutes en 1929, juste avant la crise économique mondiale. Les Parisiens voyagent en train de la gare de la Bastille aux bords de Marne puis à pied, pas encore de voiture. On y vient pour prendre le soleil, canoter et danser. Avec beaucoup de maîtrise pour un premier film, Marcel Carné parvient à transcrire l’insouciance et le plaisir de se retrouver pour une ‘’partie de campagne’’ au bord de l’eau.

Nogent-sur-Marne, restaurant Convert vers 1910

Ouvert dans une grange juste après la guerre de 1870, le restaurant de Louis Convert devient au fil des années le symbole des dimanches au bord de la Marne pendant la Belle Epoque. Son décor mauresque, ses faïences et ses terrasses dominant la Marne n’ont pas résisté à la mutation des loisirs des années 1950. Il ferme en 1969 et est entièrement détruit quelques mois plus tard. Au premier plan, une baladeuse de la Marne.

Carte postale, détail, coll. PR

Nogent-sur-Marne, Institut National des Sports et baignade Convert, 1952

Après la Seconde Guerre mondiale, le restaurant Convert ouvre une baignade sur la Marne. L’Institut National des Sports (futur INSEP) construit à ses côtés un bâtiment dédié aux sports nautiques. Les pagayeurs des équipes de France s’y entraîneront jusque dans les années 1990.

Inauguration du local du Canoë Club de France à Nogent-sur-Marne

Le siège social du Canoë Club de France, fondé en 1904, était implanté dans les locaux du Yacht Club de France. Il lui manquait un local au bord de l’eau, il l’inaugure en 1934 au bord de la Marne, au pied du viaduc de Nogent ; au côté du chantier de Georges Seyler aîné, dans une maison qui existe encore et dont on reconnaît le balcon.

La Rivière, décembre 1934.

Nogent-sur-Marne, le casino Tanton, 1907

À la fin du XIXe siècle, Nogent-sur-Marne incarne le cœur du canotage. Une industrie de loisir s’y développe rapidement. À côté des sociétés nautiques, des chantiers, des loueurs, des restaurants et des baignades, s’ouvre le casino Tanton, dont le peintre Raoul Dufy s’est inspiré.

Carte postale, coll. PR

Première réunion nautique du CCF dans les îles de Noisiel en 1911

Le Canoë Club de France a pour objet de promouvoir le tourisme en canoë. Dans la grande tradition des premiers canotiers, les canoéistes fréquentent les rivages délaissés par les premiers compétiteurs. Les îles de Noisiel, accessibles en remontant la Marne depuis le bassin de Nogent-Joinville deviennent un site de rassemblement. Autant de canoës français que de canoës canadiens participent à cette première en 1911. La tenue, pantalon blanc et chapeau type casque colonial, des canotiers est l’uniforme de leurs sorties officielles.

Revue La Rivière, mai 1934

Croisière de Joinville à Joinville, 1912

Les canotiers de la Fédération des Rameurs Indépendants organisent en 1912 une croisière sur la Marne durant les week-ends de printemps. Pour marquer les esprits, ils partent de Joinville (Haute-Marne) pour rejoindre Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Canoës français à l’aviron, canoës canadiens à la pagaie double et périssoire sont du voyage. Il est remarquable de noter que des femmes embarquent, rament et pagayent indifféremment dans un canoë français ou canadien.

Coll. Musée intercommunal de Nogent-sur-Marne