Photos et vidéos

Les périssoires de la Société Nautique du Loiret, 1906

Les six périssoires de droite sont des embarcations de course construites sur le même modèle, seule leur largeur est adaptée au pagayeur en fonction de son gabarit et de sa technicité. Sur la gauche, une périssoire double de promenade. Les pagaies de course ont des pales de grande surface à pointes fines, tandis que celles de promenade sont plus petites et rondes avec un renfort en métal aux extrémités.

Podoscaphe au pont de Suresnes, 1865

Le podoscaphe, constitué de deux flotteurs étroits reliés entre eux, sur lesquels le pagayeur se tient debout, semble être une invention néerlandaise. En 1860, Louis Armet et les frères Jules et Charles Yvon remportent (en yole à deux rameurs et un barreur) à Rotterdam la première victoire internationale française. Ils en rapportent un podoscaphe. Quelques canotiers en font fabriquer et les premières courses sont organisées.

Photo Yvon, coll. Musée de la batellerie et des voies navigables de Conflans-Sainte-Honorine

Le canoë canadien, véhicule d’exploration. Lac d’Hourtin, 1912

Les premiers canoës canadiens sont importés à la fin du XIXe siècle. Depuis longtemps déjà, les récits de l’exploration du Canada et de la traite des fourrures les avaient ancrés dans les imaginations. Les canoéistes français de la première heure embarquent pour vivre leur part d’aventure. Ainsi, le secrétaire du Sport Nautique Bisontin et son épouse parcourent les courants et lacs landais, campant sur les rives.

Canoës français à l’aviron sur la Marne, 1912

Les canoës français ont été mis au point pour favoriser les croisières à l’aviron sur les rivières navigables. Ils peuvent également être navigués à la pagaie ou à la voile.

Coll. Musée intercommunal de Nogent-sur-Marne

Une flottille de kayaks sur la Seine, 1932

À la suite de la création du Kayak Club de France en 1930, le kayak se développe. Les kayakistes se joignent régulièrement aux canoéistes.

Coll. Bibliothèque nationale de France